Nous vivons dans
un monde fou. Ceux qui sont nés dans une famille, qui nous a assuré l’affection,
un développement harmonieux et éducatif, en veulent toujours plus, nous ne
sommes jamais contents avec ce que l’on a reçu. Ceux qui sont nés dans des
conditions misérables, dans des environnements défavorables, sans l’amour et le
soutien moral et éducatif des parents, ou avec leur présence mais sans
éducation et bases solides pour le développement personnel, vivent simplement
pour vivre et ils donneraient tout pour avoir au moins un quart de ce que nous avons
reçu.
Nous « les
normaux », nous les critiquons, les jugeons, condamnons et parfois nous les
aidons. « Les autres nous regarde avec envie, ils nous détestent souvent
pour ce que l’on a et ce que nous sommes, ou ils nous aiment parce qu’on leur
offre notre soutien.
Dans cet amalgame
des situations, sentiments, expériences
ou répressions, une chose est sûre : il y a beaucoup des personnes
malheureuses qui ont choisi une certaine route à cause du manque d’éducation ou
de guide, et ils ne font que perpétuer ce cycle. Pourquoi ? Parce qu’ils
sont naissent, se développent et vivent dans un environnement toxique. Ils ne
peuvent ni être, ni faire autrement. Tu es ce que tu vis, tu es ce que tu penses
et ce que tu vois. En pensent de cette façon, il est inutile de s’excuser ou d’accuser,
il est inutile de juger. Et l’indifférence ou la passivité ne nous assurent pas
un développement, une évolution mais juste une stagnation ou involution.
J’ai visité une
famille de bénéficiaires de l’association STEA de la catégorie « des
autres ». Ils vivent dans une maison construite avec des cartons, des conseils, et avec du chauffage improvisé à l’intérieur.
C’est une maison de 8 mètres carré à côté du pont de fer. Dans cette petite pièce,
il y a 2 lits et une petite armoire où vivent 7 personnes (la maman de 27 ans,
le père de 29 ans et 5 petits enfants âgés de 6 mois à 11 ans.
Leur histoire
n’est pas compliquée : les 2 jeunes sont nés et ils ont grandi dans la
communauté de rom, dans les villages natales de Livada, respectivement Apa. Évidemment,
ils n’ont pas eu l’opportunité d’être éduqués ; ils sont des analphabètes
et depuis le début étaient condamnés à ce type de vie. En vivant dans ces communautés,
oublié par le monde, n’étant pas encouragé, conseillé, guidé vers une autre vie
que celle qu’ils vivaient, ils ont grandi et ils sont devenus des adultes. Des adultes
qui a leur tour ont eu des enfants, comme il est fréquent dans les communautés
de rom, a un très jeune âge. Si pour nous « les normaux », il semble
être impossible de vivre dans ces conditions, pour eux c’est quelque chose d’habituel.
Cela ne veut pas dire qu’ils ne souhaiteraient pas autre chose, cela ne veut
pas dire qu’ils ne meurent pas de froid quand il fait – 20 dégrées, cela ne
veut pas dire qu’ils n’ont pas trop chaud
quand il fait 40 dégrées, cela ne veut pas dire que lorsque leurs dents
cassent cela ne leur fait pas de mal , ainsi que leur estomac plein de
nourriture provenant des poubelles , cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas
malade à cause du manque d’eau potable et de produits d’hygiène,... Mais ils
survivent et ils élèvent leurs enfants avec amour de la manière dont ils ont
été éduqués, c’est la seule chose qu’ils connaissent.
La visite dans
cette famille a duré 40 minutes. Pendant ce temps, je les regardais, je les
écoutais, je leur posais des questions. Quand il fait beau, 3 des enfants
dormaient dehors sur un matelas à côté de la maison. Le bébé d’à peine 6 mois
était dans les bras de sa maman et il profitait de ses caresses et baisers. La
fille la plus grande (11 ans) restait dans la maison et elle pleurait. Elle avait
été réprimandée par sa maman parce qu’elle a fait une erreur. On parle de
maison sociale. Malheureusement toutes les conditions imposées par la loi ne sont
pas accomplies par cette famille. Ils ne sont pas mariés, et c’est un
inconvénient : comment aller à l’état civil sale et habillé de chiffons. « J’ai
honte » dit la fille. Vivre à la campagne est un autre désavantage. Les autorités
ne veulent pas encourager la migration donc ceux qui viennent d’autres localités
ne peuvent pas avoir de logement social. Un autre désavantage dans le fait de
ne pas avoir de bonne étoile est le fait que les enfants ne vont pas à l’école.
En tenant compte de la situation familiale et des conditions misérables dans
lesquelles ils vivent, cela est pratiquement impossible. Grâce à l’association
STEA et au protocole de la direction d’évidence de la population de Satu Mare,
le père des enfants a fait faire ses papiers (certificat de naissance, carte d’identité),
a été amené chez un médecin du travail pour pouvoir trouver un emploi et à la
banque pour s’ouvrir un compte bancaire. C’est l’équipe de l’association
STEA qui s’est occupée de tout ça et présente depuis 2 semaines ce travail avec
un contrat de travail. Son salaire et l’allocation des enfants assurent la
nourriture nécessaire pour une famille de 7 personnes. Mais assez souvent ils étaient
obligés de manger dans les poubelles.
Ce que l’on
jette, nous « les normaux », nourrissent leurs bouches. Donc sans
s’en rendre compte, nous sommes directement responsables de leur survie. Aussi,
comme nous sommes responsable de leur intégration. Nous, la communauté où ils
vivent, nous pouvons les aider. Et Dieu de les aider à porter leur croix :
celle de savoir que dans une communauté il y a beaucoup de discrimination
différentes formant des barricades, des clôtures, également érigées par nous,
la société de ceux « normaux ».
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