Cet hiver a été particulièrement difficile pour tout le monde chez STEA. Les températures sont descendus jusqu’au moins 25 dégrées Celsius et cela pendant plus de deux semaines.
Une famille vivant dans un logement improvise a cote du stade |
Dans tout le pays les autorités ont décrété un état d’urgence car une cinquantaine de personnes sans domicile fixe sont morts à cause du froid. L’équipe STEA a tout fait pour mettre a l’abri les personnes suivies et heureusement en cette période nous n’avons pas eu de victimes du froid.
Un jeune qui vit d'haitude sous le pont mais qu'on a amene en periode de froid extreme au Centre Social d'Urgence |
Grace au bon partenariat que nous avons avec le Centre Social d’Urgence de la Mairie de Satu Mare, a partir du mois de Novembre, 38 des jeunes suivis par l’association (ceux qui d’habitude dorment sous les ponts et dans des baraques improvises) ont été acceptes à dormir au centre d’accueil de nuit.
L'assistant social avec des personnes qui font une donation d'aliments aux enfants et jeunes qui vivent sous le stade |
Même si a cause du surchargèrent de ce centre (plus de 90 personnes accueillis par nuit sur 70 places disponibles) ce n’était pas toujours possible d’assurer aux jeunes un lit pour dormir, au moins ils ont pu passer la nuit au chaud sans que leur vie soit en danger. En journée, nous avons élargi les horaires de fonctionnement du centre de jour, du 9h00 à 17h00, et nous avons ouvert aussi les Samedis en mobilisant tous nos ressources.
L'assitant social apportant des medicaments pour un bebe malade |
Un travail particulièrement difficile en cette période a été celui du responsable de l’unité mobile. Il a été débordé de demandes d’aides de plus de 120 personnes qui vivent en conditions de rue, certaines situations étant vraiment désespérées.
Les animaux vivent en meme piece avec les enfants et les jeunes |
Il s’agit surtout des jeunes qui ont des bébés et des enfants des bas âges et qui vivent dans des baraques qu’ils ont construit eux-mêmes au bord de la rivière qui traverse la ville, sous un stade et dans des bâtiments abandonnées.
Un bebe de 2 semaines qui vit avec sa maman dans la baraque abanodnne |
Le grand problème est que le centre d’accueil de nuit n’est pas fait pour accueillir de mineurs donc pour avoir un abris, les partents devraient se séparer des enfants, ce que la plupart n’acceptent pas, et même si ils le feraient, c’est extrêmement difficile de trouver une place d’accueil pour les mineurs car avec la crise il y a une grosse manque de ressources au niveau de tous les services sociaux.
L'assistant social apportant des medicaments a la maman pour le bebe de 2 semaines |
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